Description
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L´église d´Orcival, chef d´œuvre de l´art roman
Orcival, implanté à 860 mètres d’altitude au cœur du Puy-de-Dôme, est bâti en éventail autour de son église. Notre-Dame d’Orcival est l’une des cinq prestigieuses églises auvergnates du début du XIIe siècle, avec Notre-Dame-du-Port, Saint-Austremoine d’Issoire, Saint-Nectaire et Saint-Saturnin, qui ont fait la renommée de l’Auvergne romane et de l´art roman en Auvergne.
La vierge noire de Notre-Dame d´Orcival
Vers 1170, une Vierge en majesté, à laquelle on prêtera plus tard un pouvoir thaumaturge, est réalisée en noyer, argent et argent doré. La présence de reliques de la Vierge arrivées de Pont-l’Abbé a conduit à l’émergence d’un pèlerinage, dont l’importance grandissante au XIIIe siècle a contribué à la fondation d’un chapitre.
Histoire, patrimoine et architecture : déambulations
Son édification est sans doute due aux comtes d’Auvergne associés au puissant évêque de Clermont, et peut-être aussi à quelques vassaux. L’évidente homogénéité de l’édifice dénote un chantier mené rapidement, c’est-à-dire entre le début du XIIe siècle et la date de la donation, 1166. L’architecture elle-même de l´église d´Orcival témoigne de cela : le plan choisi, avec crypte, déambulatoire et chapelles rayonnantes, est adapté à une église de pèlerinage.
Un monument historique typique de l´art roman en Auvergne
La révolution a relativement épargné l’édifice. Ainsi, lors de l’émergence de la notion d’art roman au XIXe siècle, l´église de Notre-Dame d´Orcival, considérée jusqu’alors comme « très ordinaire », va être regardée du point de vue de l’architecture et de l’histoire de l’art. Elle est classée comme monument historique en 1840.
Auteurs
Inventaire du patrimoine, région Auvergne
Par Laurence Cabrero-Ravel, Brigitte Ceroni, Maryse Durin-Tercelin, David Morel et Bénédicte Renaud
Photographes : Roger Chaplain, Roland Maston, Christian Parisey
Bénédicte Renaud est conservateur du patrimoine au service de l’Inventaire général du patrimoine culturel en Auvergne depuis 1994. Après avoir obtenu un diplôme de la section bâtiment des écoles d’art de Nancy, elle a soutenu une maîtrise et un DEA à l’université de Paris IV-Sorbonne puis le diplôme de recherche de l’École du Louvre et réussi le concours de l’École nationale du patrimoine. Elle a publié sur la basilique Notre-Dame d’Orcival (collection Images du patrimoine, n° 152), sur Riom (collection Images du patrimoine, n° 192, en collaboration ; Riom, une ville à l’œuvre, collection Cahiers du patrimoine, n° 86 ; contributions dans le Congrès archéologique de France et au Bulletin monumental) et sur la théorie du décor dans l’architecture (contribution dans Rinceaux et figures, l’ornement en France au XVIIe siècle). Dans le cadre d’une étude en cours sur les villes auvergnates, elle a également publié 2 articles sur le site www.auvergne-inventaire.fr.
Maryse Durin-Tercelin est née en 1962, historienne de l’art de formation, elle est chercheur au sein du service régional de l’Inventaire général du patrimoine au conseil régional d’Auvergne où elle mène un recensement, des études et participe à la mise en valeur du patrimoine mobilier (toutes techniques), des collections publiques non gardées, parmi lequel un important mobilier religieux. Sous l’angle d’une thématique privilégiée dorénavant en Région Auvergne, elle est chargée de mener à bien une étude du patrimoine des ornements liturgiques.
Fiche technique
Parution : Novembre 2008
Couverture souple à rabats
Format : 24,3 x 29,7 cm
96 pages
Collection Images du patrimoine