Sainte-Maxime

20,00 

Station balnéaire des Années folles

Description

 

C’est avec l’arrivée du chemin de fer et l’aménagement de routes carrossables à la fin des années 1880 que Sainte-Maxime, située sur la rive nord du golfe de Saint-Tropez jusqu’alors sauvage et peu peuplée, commence à accueillir les villégiateurs. La station balnéaire connait son plein épanouissement après le premier conflit mondial, dans les années 1920, les Années folles. Petite station « élégante et gaie », centre de tourisme nautique et automobile, elle accueille essentiellement une clientèle aisée parisienne qui jouit de tous les équipements nécessaires, établissement de bains, casino, hôtels, dancings, cinéma…

Plus de 250 villas sont construites entre 1920 et 1939 sur les collines de Bellevue et le long de la côte à la Nartelle, la Garonnette, la Croisette… L’attrait pour Sainte-Maxime se poursuit dans les années 1950-1960. Il est toujours aussi vif.

Cet ouvrage retrace l’histoire de la station balnéaire de Sainte-Maxime. Il présente un panorama de formes architecturales, villas, immeubles ou hôtels de voyageurs, emblématiques de ce nouvel art de vivre, certaines ayant obtenu la reconnaissance du Label Patrimoine du XXe siècle. Il met également en lumière l’oeuvre d’architectes qui, venus d’ailleurs, se fixent à Sainte-Maxime où une forte demande jamais démentie leur assure une longue carrière. Ces créateurs contribuent par leur style à façonner l’image de la Côte d’Azur.

 

Auteurs

Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Service Inventaire et Patrimoine

Texte : Geneviève Négrel
Photographies : Françoise Baussan, Frédéric Pauvarel
Cartes : Sarah Bossy

Extrait

Comment un petit port du XVIIIe siècle devint station balnéaire.

La Côte d’Azur varoise voit l’essor de stations de villégiature renommées dès le début du XIXe siècle, avec Hyères, qui atteint son apogée entre 1825 et 1875, Tamaris, entre 1880 et 1889 et Saint-Raphaël, entre 1878 et 1914. Bien que visitée dès cette époque par des voyageurs à la recherche d’espaces sauvages, la côte des Maures, du cap Bénat jusqu’à Fréjus, n’avait pas connu de véritable développement touristique du fait de son isolement et de sa situation à l’écart des voies de communication. La ligne de chemin de fer Hyères – Saint-Raphaël est ouverte en 1890 et les travaux du tronçon Saint-Tropez – Fréjus de la route nationale 98 sont achevés vers 1895. De petites stations, Le Lavandou, La Croix-Valmer, Beauvallon, naissent alors, qui verront leur plein essor dans l’après-guerre de 1914. Parmi elles, Sainte-Maxime, sur la rive nord du golfe de Saint-Tropez.

—-

Paysages

La station balnéaire s’est développée à partir d’un noyau ancien constitué dans la deuxième moitié du
XVIIIe siècle et au XIXe siècle, sur la rive nord du golfe de Saint-Tropez.
Elle est établie aux pieds des derniers contreforts des Maures dont la retombée sur la mer se fait par une succession de collines qui ont connu un important mitage au cours des quarante dernières années. La côte s’étire sur onze kilomètres de plages de sable, plages de la Croisette, de la Nartelle, des Éléphants, ponctuées par des avancées rocheuses telles que la Grande Pointe, la pointe de la Croisette, la pointe des Sardinaux.

—-

Avant la station balnéaire Un village du XVIIIe siècle

Les terres côtières désignées au XIe siècle sous le vocable de « Sancta Maxima » sont rattachées
à l’abbaye de Lérins puis à l’abbaye du Thoronet au début du XVIe siècle. La construction de l’édifice fortifié que l’on désigne actuellement sous le nom de Tour carrée (a) aurait été commencée en 1519 sous l’impulsion de François de Rivière, abbé du Thoronet. Il s’agissait de mettre les quelques habitants, essentiellement des pêcheurs, à l’abri des exactions de pirates. Un seul niveau est alors édifié. En 1557, l’abbé Jacques Jouvenel des Ursins, à l’origine d’un projet de peuplement des terres inhabitées alentours, contraint les bénéficiaires des baux à poursuivre la construction d’un niveau supplémentaire. En 1791, la tour est achetée comme bien national et devient la maison commune. En 1856-1859, elle est à nouveau surélevée d’un étage et abrite la mairie et l’école jusqu’à la construction d’un groupe scolaire à la fin du XIXe siècle.

Sommaire

Sommaire

Comment un petit port du XVIIIe siècle devint station balnéaire
Un littoral abrité par un arrière-pays montagneux
Un territoire peu peuplé jusqu’au XVIIIe siècle
De l’essor du port de commerce aux débuts de la station
balnéaire : seconde moitié du XVIIIe siècle-XIXe siècle
La station balnéaire
La transformation d’un territoire
Habiter le bord de mer. Villas et immeubles

Un patrimoine en images
Paysages
Avant la station balnéaire
Sainte-Maxime station balnéaire
De nouvelles infrastructures
Des équipements d’accueil et de loisir
La modernité hôtelière
Habiter le bord de mer
René Darde (1883-1960)
Léon Bailly
Henri Bret (1899-1939)
Georges Vimort (1876-1962)
Un quartier d’artistes
André Barbier-Bouvet (1892-1958)
De la fin du XIXe siècle aux années 1960
Une chapelle pour les villégiateurs
Les Trente Glorieuses et le tourisme de masse
Hubert Lemonier
Edmond Benzaquen (1937-)
Bibliographie sommaire

Fiche technique

Parution : Novembre 2015
Couverture souple à rabats
Format : 24,3 x 29,7 cm
104 pages
218 images

Collection Images du patrimoine

Informations complémentaires

Poids 1,719605645042 kg

Vous aimerez peut-être aussi…