Description
De la tour de Blesle aux ruines de Léotoing, des paysages
et une architecture rurale remarquables
Aux confins orientaux des plateaux du Cézallier, l’Alagnon et ses affluents coulent au fond de profondes vallées. Les dix communes du canton de Blesle sont situées dans ce bassin, et les hommes ont su y domestiquer tous les types de terroirs, les plateaux pour un système agro-pastoral, les coteaux pour les terrasses de culture, et les fonds de vallée pour les prés et les vergers.
Une diversité de matériaux qui reflète la richesse
des ressources géologiques
L’architecture rurale, où se croisent les influences du Cézallier et des Limagnes, est riche et diversifiée. Les petites fermes et les maisons de vignerons ou de maraîchers y dominent, complétées depuis le siècle dernier par quelques grandes fermes destinées à l’élevage. Les nombreuses dépendances témoignent de la diversité des activités pratiquées : granges-étables, bergeries, loges à porcs, pigeonniers, cabanes de jardin. La variété des matériaux employés, gneiss, basalte, brique, bois, lauze, ardoise et tuile, donne un visage coloré aux villages et hameaux.
Une histoire marquée par l’abbaye de Blesle et la seigneurie de Mercœur
Habitée dès l’époque romaine, cette région connut au Moyen Âge une multitude de seigneuries et de châtellenies, dont de nombreux vestiges, notamment les ruines du château de Léotoing, témoignent encore. Au cœur du canton, Blesle est un bourg au passé riche, construit autour de l’abbaye de bénédictines et du château des ducs de Mercœur. Maisons à pan de bois du XVIe au XVIIIe siècle, tours d’escaliers de la Renaissance y côtoient quelques pièces exceptionnelles comme le Christ roman de Saint-Etienne-sur-Blesle ou la Vierge en majesté dite Notre- Dame du Cheylat.
Enfin, une collection de coiffes régionales illustre un aspect de la vie sociale d’autrefois.