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Cent ans de patrimoine industriel (1860-1960)

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Publié par : Les Éditions Lieux Dits
ISBN : 9782905913180 Catégories : , , , , , , ,

Description

Patrimoine industriel dans les Hauts-de-Seine

Que reste-t-il d’un siècle d’intense activité industrielle dans les Hauts-de-Seine ? Une centaine d’établissements encore en place, parmi lesquels plus d’une cinquantaine présentée dans ce livre, formant un patrimoine industriel unique.

De Renault à Dion-Bouton

Aspect fondamental de l’identité départementale, les témoins des débuts de l’industrie automobile et aéronautique, comme les usines Renault, de Dion-Bouton, Farman, Voisin et bien d’autres, rejoignent dans ce livre largement illustré les industries situées principalement sur les rives du fleuve et dans le nord du département : de l’alimentation à la parfumerie en passant par la chimie et le cinéma, de nombreux établissements ont acquis une renommée internationale et ont fortement marqué l’histoire industrielle de la France.

 

 

 

 

Auteurs

Inventaire du patrimoine, région Île-de-France

Par Hélène Jantzen
Photographe : Philippe Ayrault, Christian Décamps, Jean-Bernard Vialles

 

Extrait

Le polytechnicien André Citroën, de la même génération que Louis Renault, lui est souvent opposé. En 1915, il crée, à la demande de l´État, une usine moderne à Paris (quai de Javel) fabriquant exclusivement des obus et reposant sur une rigoureuse organisation du travail. Après l´armistice, il entreprend de reconvertir son usine dans la construction automobile. De là va sortir le « modèle A », premier véhicule automobile de série économique, qui devient en 1920 le plus populaire des modèles français. L´emblème de la firme, représentée par 2 chevrons, tire son origine de la première activité d´André Citroën : la fabrication d´engrenages en saillies en V. André Citroën dominera aussi l´industrie des Hauts-de-Seine puisqu´il essaime dans plusieurs communes, à la différence de Louis Renault qui restera toujours à Boulogne-Billancourt. En 1921, il rachète l´usine de cycles Clément-Bayard à Levallois-Perret où sera fabriquée la célèbre petite torpédo 5 CV. La production Citroën est soutenue par des campagnes publicitaires intenses dont font partie les nombreux raids automobiles africains ou asiatiques dont le plus connu : « la croisière jaune » de 1931 vit 14 autochenilles relier la mer Méditerranée à la mer de Chine. En 1925, André Citroën inaugure un atelier des forges à Clichy considéré comme un des plus importants d´Europe, d´où sortiront en 1934, les premières carrosseries de la traction avant modèle « 7 A ». Mais à l´inverse de Louis Renault, gestionnaire d´envergure, pour qui les années 1930 vont être une période d´expansion, André Citroën qui avait investi sans compter, est en liquidation judiciaire dès 1934. Il meurt en 1935 et ses usines rachetées par Michelin en 1938 ne se remettront à fonctionner réellement qu´à partir de 1947, lorsque l´usine de Levallois-Perret commence à produire la 2 CV. Durant 15 ans Louis Renault et André Citroën se sont affrontés au cours de batailles industrielles et commerciales. Comme Renault, Citroën a connu les problèmes sociaux inhérents à cette industrie de masse. Le journaliste Charles Faroux résume leur concurrence dans La Vie automobile du mois de janvier 1935 : « que pouvait faire une entreprise née de la guerre, avec toutes ses charges, contre une affaire comme celle de Renault entièrement amortie qui avait grandi par les remplois constants de ses bénéfices industriels ? ». Pour en terminer avec ces grandes figures de l´industrie française que le département a su accueillir, nous évoquerons l´aéronautique à travers le personnage de Marcel Dassault.

Fiche technique

Parution : Septembre 1997
Couverture souple à rabats
Format : 21 x 29,7 cm
108 pages
175 images

Collection Images du patrimoine

Informations complémentaires

Poids 1,0802650847059 kg