Description
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Ornements de toiture et girouettes de Bretagne,
un savoir-faire menacé
Bien que les ornements de toiture se raréfient sur nos toits, outre leur valeur symbolique forte, ils ont aussi reflété la diversité des matériaux et des savoir-faire en Haute Bretagne. Aujourd’hui, ces éléments fragiles sont menacés de disparition, faute d’entretien ou par perte des savoir-faire. La Haute Bretagne témoigne d’une grande diversité de matériaux utilisés pour la réalisation d’ornements de toiture, certains secteurs étant réputés pour le travail d’un matériau particulier.
Sur nos toits, de l´artisanat à l´industrie
Dès la fin du XVIIIe siècle, les sites de production déclinent puis disparaissent. Durant cette période, les ornements de toiture, jusqu’alors réservés aux habitations de l’élite rurale, se développent sur les toits des bâtiments urbains et des villages. Le XIXe siècle témoigne du passage d’une production artisanale à une production quasi industrielle.
Quel rôle sur nos toits ?
Les ornements de toiture assurent trois rôles principaux − fonctionnel, symbolique et esthétique − qui, selon les époques, varient. D´éléments principalement fonctionnels au Moyen Âge, ils deviennent rapidement des éléments significatifs d’un rang social. Néanmoins, dès l’origine, ils jouent un rôle esthétique important dans la silhouette de l’édifice. La réalisation des ornements de toiture a évolué d’une production originale vers une production en série. Ils sont d’abord réalisés à l’initiative d’un commanditaire particulier puis, à partir du XIXe siècle, des épis semblables sont plaqués sur toutes catégories d’édifices, quel que soit le commanditaire.
Potier, chaudronnier, fondeur ou couvreur ?
Les ornements de toiture sont des œuvres anonymes, les marques y sont très rares. Leurs créateurs pouvaient aussi bien être des potiers que des chaudronniers, des fondeurs ou encore des couvreurs.