Description
Le vignoble champenois et les grands noms du Champagne
La ville d’Épernay, située en bordure de la vallée de la Marne, à la limite de la plaine champenoise et des côtes d’Île-de-France est riche de ses paysages vallonnés, au cœur des meilleurs vignobles de Champagne. Pol Roger, Castellane (et sa fameuse tour), Mercier, Moët et Chandon, Perrier-Jouët, Guyot, Piper… autant de grands noms du Champagne qui vous ouvrent ici leurs portes !
L´histoire d´Épernay
Restée longtemps une petite cité blottie autour de son abbaye Saint-Martin, Épernay sort de son enceinte médiévale à partir du milieu du XVIIIe siècle, grâce à la nouvelle route Paris-Strasbourg et au succès grandissant du vin mousseux. Pour l’établissement des caves nécessaires à l’élaboration de ce produit, le socle crayeux du mont Bernon, à l’ouest de la ville, s’avéra idéal par la facilité de creusement des galeries. Mais c’est surtout du milieu du XIXe siècle jusqu’à la Grande Guerre que le négoce de Champagne connut un formidable développement, stimulé par la création de la ligne de chemin de fer.
Le patrimoine industriel : grandes maisons de vin de Champagne et… locomotives !
L’implantation de grands ateliers de fabrication de locomotives vint renforcer la prospérité économique. Les maisons de vins de Champagne rivalisèrent alors de constructions luxueuses et les nouveaux quartiers se parèrent de demeures plus modestes mais non moins soignées. D’originales initiatives de logements à bon marché complétèrent le parc d’habitations.
Architectures d´Épernay aux mille visages : de Moët à Chandon en passant par Andrault et Parat
La prospérité des grands établissements de vins de Champagne encouragea, indirectement par l’augmentation de la population qui en résultait ou directement par des dons importants, la construction d’édifices civils (orphelinat, crèches, écoles), le plus emblématique d’entre eux étant l’hôpital totalement financé par Victor Auban-Moët, de loisirs (théâtre), religieux comme l’église Saint-Pierre-Saint-Paul dont le coût fut entièrement pris en charge par les Chandon ou encore funéraires comme l’exceptionnel mausolée de cette même famille Chandon. Il fallut ensuite attendre les Trente Glorieuses pour voir s’étendre à nouveau la ville. Deux jeunes architectes associés, Michel Andrault et Pierre Parat, y expérimentèrent de nouvelles formules d’habitat groupé qui furent ensuite reprises à plus grande échelle en Île-de-France et assurèrent leur renom.