Faverney

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Petite cité comtoise de caractère

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Description

Petite cité de caractère au cœur de la Franche-Comté

Faverney est célèbre pour son pèlerinage lié à un miracle, survenu en 1608. Ce bourg médiéval est né autour de l’abbaye reconstruite au XVIIIe siècle, tandis que ruelles et places sont bordées par les demeures de notables, maisons de commerçants, fontaines et abreuvoirs. Au tournant des années 1950, l’activité agricole évolue et les fermes au sein du bourg ne sont plus qu’habitations.

Faverney réserve écologique ?

Faverney domine une plaine alluviale où serpente la Lanterne. Ces terres inondables constituent une réserve écologique d’une grande richesse intégrée au réseau Natura 2000.

Faverney aujourd’hui

Au croisement des lignes de chemin de fer, Paris-Mulhouse et Nancy-Gray, naît un hameau : Port d’Atelier gare.
Aujourd’hui le développement de Faverney est associé  à la proximité des usines Peugeot à Vesoul, des forges de Conflandey et du centre de soins de Saint-Rémy.

Auteurs

Inventaire du patrimoine, Région Franche-Comté

Textes
Liliane Hamelin, Carole Josso, Patrick Boisnard
avec la collaboration de Thomas Déforet

Photographies
Jérôme Mongreville avec la collaboration
de Mary Ruffinoni et de Marc Loukachine

Extrait

Faverney, commune d’un millier d’habitants, située dans le canton d’Amance (arrondissement de Vesoul) est formée du bourg de Faverney et du hameau de Port d’Atelier situé à 6 km à l’ouest. Le bourg, présent dès l’Antiquité, s’est développé de manière concentrique sur la rive nord de La Lanterne, à une altitude moyenne de 270 m. De nombreux étangs ponctuent la vaste plaine alentour, zone inondable impropre à la culture, qui héberge une faune et une flore riches et variées.

(…)

La destruction d’une maison place Vauban permet d’ouvrir un chemin en direction de  Mersuay. Élargi, il deviendra la rue Molière. Depuis la terrasse de cette place aménagée non loin de l’oratoire néo-gothique de la Vierge, don de l’abbé Camuset, curé de Faverney décédé en 1871, la vue domine le canal et la Lanterne. D’autres aménagements ont été réalisés, dont celui de la place Sainte Gude.

(…)

Puis, l’ensemble du couvent est progressivement racheté, entre 1896 et 1908, par Marie Garret, qui en entreprend la restauration suivant les plans de l’architecte vésulien Camille Humbert. Parallèlement, Marie Garret y ouvre une école de dentelles. À sa mort en 1919, l’école est reprise par sa nièce Clémence.
Les lieux, fraîchement restaurés, deviennent le cadre du congrès eucharistique célébrant le tricentenaire du miracle des saintes hosties en mai 1908.
Au lendemain de cette manifestation, Marie Garret offre une partie des bâtiments au diocèse, qui y ouvre, le 18 octobre 1911, le nouveau séminaire de philosophie et des vocations tardives. Cette affectation entraîne des transformations et modernisations. Le séminaire, qui accueille jusqu’à une centaine d’étudiants, ferme ses portes le 27 juin 1967.

Fiche technique

Parution : juin 2013
Couverture souple à rabats
Format : 11 x 22,5 cm
88 pages
125 images

Collection Parcours du patrimoine

Informations complémentaires

Poids 0,48501697680673 kg