Description
Après une carrière qui le place parmi les grands maîtres de l’objet en verre, aux côtés de Daum et Lalique, François Décorchemont (1880-1971) s’oriente vers la création de verrières.
Riche de son expérience dans l’utilisation de la pâte de verre, et toujours fasciné par sa transparence et sa luminosité, il repense, en « alchimiste passionné », la substance du verre et élabore de nouvelles structures portantes qui feront de ses vitraux une œuvre unique.
S’il ne s’écarte jamais d’un langage formel et iconographique très classique, conforme à ses convictions religieuses, il simplifie à l’extrême traits et réseaux pour laisser éclater une étonnante palette de couleurs.
Ce travail, à la fois unique et considérable, s’ancre principalement dans un lieu et son histoire : le département de l’Eure après les dévastations de la Seconde Guerre mondiale. « Je ne fais mon carton que pour l’endroit où il doit aller et cherche autant que possible à ce qu’il rappelle un fait, un moment, un décor de la ville où il doit être posé »