Description
Une collégiale gothique, des fortifications, des hôtels particuliers, un Hôtel-Dieu, une sous-préfecture, des cités-jardins, une « plus belle mairie de France », le grand ensemble du Val Fourré, comment trouver une logique à cet inventaire à la Prévert ? Tout simplement en chaussant les bottes de sept lieues de l’histoire de France : Voici Guillaume le Conquérant qui incendie la ville en 1087. Voici Louis VII le Jeune dont le frère Philippe est abbé de la collégiale. Ils sont suivis par les deux cousins ennemis, Charles de Navarre dit le mauvais et Charles V dit le sage qui n’ont de cesse de fortifier la ville, le pont, le château, la collégiale. Mais ne dirait-on pas Du Guesclin qui vient de reprendre la ville au nom du roi ? La roue de fortune de l’église Sainte-Anne continue de tourner et voici Mantes sous la domination des Anglais qui fortifient encore et construisent la tour Saint-Martin. J’aperçois Henri IV qui trépigne aux portes de Paris. Mantes est alors un court instant la petite capitale de la France…
A l’ère du chemin de fer tout s’accélère, la ville s’agrandit et se dote d’équipements publics. Mais les Alliés bombardent le pont et la voie ferrée. C’est le prélude à la modernité orchestrée par Raymond Lopez qui reconstruit le centre, modernise les bas-quartiers, planifie le Val Fourré.
Ce beau livre richement illustré détaille tout le patrimoine de Mantes-la-Jolie au gré des multiples traces laissées dans la ville par l’histoire de France !