Les communes du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse
[Épuisé]

Extrait

À 6 lieues de Paris, un territoire si riche en établissements religieux et en possessions ecclésiastiques ne pouvait que souffrir des guerres de religion. L´abbaye des Vaux-de-Cernay est endommagée, de même l´imposante forteresse de La Madeleine, à Chevreuse. Au sortir de difficultés politiques et, par voie de conséquence, économiques, nombreuses sont les seigneuries qui ont changé de mains : le chapitre de Notre-Dame de Paris vend ses petits fiefs de la vallée de Chevreuse ; à Bonnelles, Charles de Villeneuve, endetté par le service de la guerre et victime de la baisse de la rente foncière, ne peut éviter à son domaine chargé de créances d´être vendu après sa mort. Les terres trouvent des acquéreurs parmi la bourgeoisie marchande, les officiers, les gens de justice dont certains accèdent peu à peu aux classes dirigeantes. Quant aux officiers royaux, ce sont là pour eux de multiples possibilités d´augmenter un patrimoine déjà important ; quelques riches seigneuries prennent d´autant plus d´ampleur que la proximité de Paris leur donne un attrait tout particulier. Parmi les personnages qui confortent ainsi leur position dans le pays, Claude de Bullion, surintendant des finances et garde des Sceaux ajoute Bonnelles Bullion, Louis Habert de Montmort, conseiller d´État, acquiert la seigneurie du Mesnil-Saint-Denis et plusieurs fiefs des environs, Jean Freddy, avocat au Parlement, s´implante à Coubertin dont ses descendants feront un beau domaine.