L´étrange Monsieur Merson
[Épuisé]

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Publié par : Les Éditions Lieux Dits
ISBN : 9782914528610 Catégorie :

Description

Luc-Olivier Merson, un peintre, une découverte

Luc-Olivier Merson fut reconnu en son temps comme l’un des peintres majeurs de la Troisième République. L’État lui fournit de grandes commandes pour des édifices civils parisiens (Opéra comique, Hôtel de Ville, Cour de Cassation, Sorbonne), tandis qu’il décore aux États-Unis les demeures de grands industriels.

Les beaux-arts, mais pas que

Inspiré par les sujets religieux dont il va assurer un véritable renouvellement (notamment Le repos pendant la fuite en Égypte en 1879), il se consacre également aux arts décoratifs : cartons de vitraux, tapisseries, mosaïques, illustration d’ouvrages célèbres, dont Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo.

À la croisée des grands courants picturaux

Au carrefour de l’historicisme, du symbolisme et des préraphaélites, le chemin singulier de Merson, faussement académique, constitue une synthèse des différents courants qui ont influencé la peinture décorative juste avant le premier conflit mondial.

Auteurs

Par Anne-Blanche Stevenin
Photographe : Collectif

 

Extrait

Merson diversifie sa culture artistique en visitant notamment les expositions d’art à Paris. Il explore par exemple l’Exposition universelle de 1867, avec une grande curiosité. À la fin du mois d’octobre, il s’y rend une dernière fois, estimant qu’il s’agit d’un « spectacle unique ». Cet événement au retentissement international retient d’autant plus l’attention de Luc-Olivier Merson, que son père est nommé directeur artistique d’une revue intitulée L’Exposition universelle Illustrée. Créée comme son nom l’indique à l’occasion de l’Exposition de Paris, elle devait continuer à être publiée sous une forme corrigée, et sous le titre de L’Année Illustrée. L’implication d’Olivier Merson dans des publications à caractère artistique suscite évidemment l’intérêt de Luc-Olivier, et lui ouvre sans doute plus facilement les portes de l’Exposition (ill. 17). 1867 est également l’année où a lieu l’exposition rétrospective consacrée à Ingres, décédé au milieu du mois de janvier de cette même année. Encore une fois, Olivier Merson est présent, puisque dès l’annonce de la disparition du maître de Montauban, il entreprend d’écrire une biographie de l’artiste. Au début du mois d’avril 1867, soit moins de 2 mois et demi après la mort d’Ingres, l’ouvrage est publié. Luc-Olivier Merson connaît donc bien la vie et l’œuvre d’Ingres, grâce au travail de son père. Sur le parcours de Luc-Olivier Merson à l’École des beaux-arts, les informations sont malheureusement peu nombreuses et parfois contradictoires. Seul Émile Michelet (1861-1938), dans L’Artiste, en 1884, écrit que « Merson, dans l’atelier de Pils était un élève médiocre, mais était connu parmi professeurs et écoliers pour son instinct de la composition et l’archaïsme de ses esquisses ». Dominique Caillé affirme quant à lui que quand Merson étudia chez Chassevent, « il se fit remarquer presque immédiatement par sa facilité à agencer une composition, à trouver le côté pittoresque et neuf d’un sujet ». Cette intelligence de la composition, remarquée par plusieurs critiques, est chez Merson le fruit d’un travail appliqué ainsi que de l’observation des grands modèles.

Fiche technique

Parution : Décembre 2008
Couverture souple
Format : 22 x 28 cm
288 pages
280 images

Informations complémentaires

Poids 3,1305641230253 kg