Description
Luc-Olivier Merson, un peintre, une découverte
Luc-Olivier Merson fut reconnu en son temps comme l’un des peintres majeurs de la Troisième République. L’État lui fournit de grandes commandes pour des édifices civils parisiens (Opéra comique, Hôtel de Ville, Cour de Cassation, Sorbonne), tandis qu’il décore aux États-Unis les demeures de grands industriels.
Les beaux-arts, mais pas que
Inspiré par les sujets religieux dont il va assurer un véritable renouvellement (notamment Le repos pendant la fuite en Égypte en 1879), il se consacre également aux arts décoratifs : cartons de vitraux, tapisseries, mosaïques, illustration d’ouvrages célèbres, dont Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo.
À la croisée des grands courants picturaux
Au carrefour de l’historicisme, du symbolisme et des préraphaélites, le chemin singulier de Merson, faussement académique, constitue une synthèse des différents courants qui ont influencé la peinture décorative juste avant le premier conflit mondial.