L´observatoire de Besançon
[Épuisé]

7,50 

Ou les étoiles au service du temps

Rupture de stock

Publié par : Les Éditions Lieux Dits
ISBN : 9782914528702 Catégories : , , , , , , ,

Description

Astronomie et chronométrie   à l’observatoire de Besançon

En réponse à une demande des horlogers franc-comtois et de la municipalité bisontine, le décret présidentiel du 11 mars 1878 crée à Besançon un « observatoire astronomique, météorologique et chronométrique ». Fondant l’originalité de l’établissement, la chronométrie en est l’élément décisif, qui doit permettre à la capitale française de la montre de contrôler la qualité et élever le niveau de sa production.

Un patrimoine préservé

Peu transformé, l’observatoire de Besançon conserve un riche patrimoine d’instruments scientifiques, dont sa grande lunette méridienne qu’il présente régulièrement au public, qu´il s´agisse de touristes ou bisontins.

Un lieu toujours actif en astrophysique et chronométrie

130 ans plus tard, les missions initiales sont toujours d’actualité : tandis qu’environ 12 personnes œuvrent au sein du centre départemental Météo-France du Doubs, l’observatoire compte 40 personnes, actives en astrophysique (astronomie) et temps-fréquence (chronométrie).

Auteurs

Inventaire du patrimoine, Région Franche-Comté

Par Collectif
Photographe : Jérôme Mongreville, Yves Sancey

 

Extrait

10 ans plus tard, la réputation chronométrique de Besançon est largement établie. Dans le rapport du jury international pour l’horlogerie à l’Exposition universelle de 1900, Georges Borrel, horloger-mécanicien de l’Institut et de la Marine, souligne les progrès accomplis grâce aux applications de l’électricité et à l’utilisation d’un nouvel alliage (l’invar), et mentionne à plusieurs reprises la ville de Besançon, « centre le plus important, en France, de la fabrication des montres ». Il annonce qu’un grand prix est attribué au régulateur destiné à l’hôtel de ville présenté à l’Exposition par le célèbre horloger Auguste Fénon, directeur depuis 1892 de l’école d’horlogerie de Besançon. Autre motif de satisfaction lors de cette exposition : la médaille d’argent attribuée à Auguste Hérique, cheville ouvrière du service de chronométrie. Entré à l’observatoire comme aide-chronométrier dès sa sortie de l’école d’horlogerie en 1884, Hérique a réalisé une machine à poinçonner les chronomètres : l’usage à partir de 1897 de son propre poinçon — orné d’une tête de vipère — constitue une étape très importante dans le processus de reconnaissance nationale et internationale de l’observatoire chronométrique. Quant au jury international pour les instruments de précision, présidé par le colonel Laussedat, il souligne que l’observatoire de Besançon est le seul, en France, à avoir présenté ses travaux dans cette catégorie et signale parmi les instruments exposés « un oculaire triple donnant une grande facilité pour l’observation du Soleil ».

Fiche technique

Parution : Juillet 2009
Couverture souple à rabats
Format : 11 x 22,5 cm
80 pages

Collection Parcours du patrimoine

Informations complémentaires

Poids 0,46297075058824 kg