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Riom, une ville à l´œuvre

Le prix initial était : 35,00 €.Le prix actuel est : 15,00 €.

Enquête sur un centre ancien XIIIe-XXe siècle

Description

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L´histoire de Riom, capitale d´Auvergne

Capitale des terres royales d’Auvergne de 1212 à 1557, Riom fut durant toute cette période d’opulence un centre administratif et judiciaire important. Pour les architectes, elle est, avec sa cour d’appel et la sévérité de ses nombreux hôtels particuliers, l’archétype d’une ville de magistrature sous l’ancien régime. Souvent comparée aux bastides médiévales du Languedoc, Riom est connue pour son plan régulier, cher aux bâtisseurs des XVIIe et XVIIIe siècles.

Architecture et urbanisme de Riom

Le paysage urbain homogène propre à Riom lui a également valu le qualificatif de « décor de théâtre ». Cependant, les fronts de rues lisses et unis, dès qu’ils sont franchis, donnent accès à un « envers du décor » qui révèle les traces d’une histoire longue et parfois insolite. Ce livre dépeint ces originalités de l’architecture et de l’urbanisme riomois : la rue qui sert de monument à la ville, la place-carrefour centrale à partir de laquelle sont découpées des fenêtres sur le paysage verdoyant des alentours, les remises traitées comme des maisons, les inventions en matière de distribution (escaliers, ruelles, passages), les détails de traitement des façades qui permettent de lire la composition intérieure des maisons…

Découvrir le patrimoine de Riom

Largement illustré de photographies souvent inédites, ce livre basé sur une étude systématique du centre ancien de Riom, séduira tous les passionnés d’histoire et d’architecture, et tous les Riomois curieux du passé architectural de leur ville.

Auteurs

Inventaire du patrimoine, région Auvergne

Par Bénédicte Renaud

Photographes : Roger Choplain, Roland Maston, Jean-Michel Périn, Isabelle Védrine.

Bénédicte Renaud est conservateur du patrimoine au service de l’Inventaire général du patrimoine culturel en Auvergne depuis 1994. Après avoir obtenu un diplôme de la section bâtiment des écoles d’art de Nancy, elle a soutenu une maîtrise et un DEA à l’université de Paris IV-Sorbonne puis le diplôme de recherche de l’École du Louvre et réussi le concours de l’École nationale du patrimoine. Elle a publié sur la basilique Notre-Dame d’Orcival (collection Images du patrimoine, n° 152), sur Riom (collection Images du patrimoine, n° 192, en collaboration ; Riom, une ville à l’œuvre, collection Cahiers du patrimoine, n° 86 ; contributions dans le Congrès archéologique de France et au Bulletin monumental) et sur la théorie du décor dans l’architecture (contribution dans Rinceaux et figures, l’ornement en France au XVIIe siècle). Dans le cadre d’une étude en cours sur les villes auvergnates, elle a également publié 2 articles sur le site www.auvergne-inventaire.fr.


Extrait

Quelle est la place du bois dans cette architecture de lave ? Il reste impossible de déterminer si Riom a pu être un jour (avant le XVIe siècle) une ville où le pan de bois s’imposait dans le paysage. Bruno Phalip s’est penché attentivement sur cette question, à l’échelle de l’Auvergne et du Bourbonnais. Il en ressort la probabilité pour qu’une grande vague de reconstruction en pan de bois affecte ces régions au moment où, socialement considéré, le charpentier se hissait à nouveau aux côtés des maçons et tailleurs de pierre, c’est-à-dire après le milieu du XVe siècle (date où l’état des lieux perceptible dans les vues de l’armorial de Guillaume Revel n’insiste en aucune manière sur la place occupée par la construction en pan de bois). Riom ne garde qu’une seule petite maison comme témoignage flagrant de cette tendance qui aurait succédé à celle du Haut Moyen Âge (fig. 118). Certes, les prescriptions municipales du XIXe siècle sont pour beaucoup, nous l’avons vu, dans la disparition du bois du paysage urbain. Opposer les habitants d’un site aux amateurs a-t-il un sens ? Xavier Fabre, dans une contribution portant sur l’ensemble des villes du Massif central, oppose les deux mondes : partant d’une énumération de points que la plupart de ces villes ont en commun comme les manifestations d’une culture urbaine spécifique — et l’incorporation des monuments, hormis quelques édifices majeurs, à la forme dense de la ville en est un, au même titre que l’absence de grandes recompositions urbaines, ou que l’effet de réseau qui rassemble les villes entre elles — il en retient que le tourisme n’y retrouve pas « sa vision de la beauté », qui doit tenir du spectaculaire, mais que les habitants y gagnent en qualité de vie…

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Fiche technique

Parution : Septembre 2007
Couverture souple à rabats
Format : 21 x 27 cm
192 pages
150 images

Collection Cahiers du patrimoine

 

Informations complémentaires

Poids 1,9841603596639 kg