Saint-Germain-en-Laye (1800-1940)

Extrait

Cette nouvelle vague de constructions ne remet pas en cause le paysage urbain qui demeure celui d´une ville moyenne au centre animé et commercial et à la périphérie calme et résidentielle. La proximité de la forêt et la desserte ferroviaire en direction de Paris restent des atouts majeurs. À cet égard, l´installation de l´IRSID, Institut de recherches de la sidérurgie fondé en 1943 et dont le but est la recherche scientifique relative à l´acier et aux minerais, est symptomatique : sur 400 personnes employées en 1954, 90 sont des ingénieurs, 108 des techniciens et 73 des cadres administratifs. La moitié habite sur place et la moitié vient de Paris et de la région. L´après-guerre n´introduit donc pas d´évolution notable. En réalité, les changements les plus importants sont postérieurs à l´époque qui nous concerne ici : ils ont eu lieu pendant les Trente Glorieuses qui ont vu l´apparition au cœur même de la ville et sur les coteaux du Bel-Air d´ensembles immobiliers de grande envergure. Une modernité pondérée par la tradition, telle est la voie choisie par nombre d´artistes et d´architectes qui ont façonné la ville, telle est l´image qui émane du patrimoine de Saint-Germain-en-Laye.