Description
Le vitrail dans l’Indre : un patrimoine d’une richesse insoupçonnée
Tout au long du xxe siècle, l’art du vitrail a connu une succession de ruptures, reflets des évolutions spirituelles, esthétiques et techniques auxquelles le département de l’Indre n’est pas resté étranger. L’adoption rapide de ces évolutions, l’importance constante du nombre de créations depuis le début du siècle dernier et la présence de grands noms du vitrail moderne justifient aujourd’hui la mise en lumière de cet aspect particulier du patrimoine verrier de l’Indre, d’une richesse insoupçonnée.
De grands noms du vitrail, pour le choix de la modernité
De l’ensemble réalisé en 1925 par Georges-Louis Claude et Louis Balmet pour l’église Saint-Christophe de Châteauroux, jusqu’à la restauration en 2010 de la grande verrière occidentale de l’église Saint-Cyr d’Issoudun, qui inclut désormais les compositions abstraites de Gérard Hermet, en passant par les créations signées Auguste Labouret, René Lalique, Francis Chigot, François Chapuis, Louis-René Petit ou encore Henri Guérin, sans oublier les artistes installés en Berry tels que Georges Dettviller et Robert Tillier à Issoudun et Jean Mauret à Saint-Hilaire-en-Lignières, cet ouvrage renouvelle la vision que l’on peut avoir de l’Indre et de son patrimoine verrier. Il permet de dépasser les a priori encore attachés à ces territoires ruraux, quant à leur capacité à choisir la voie de la modernité.