Périurbains

25,00 

Territoires, réseaux et temporalités

Publié par : Les Éditions Lieux Dits
ISBN : 9782362190667 Catégories : , , , , , , , ,

Description

Une contribution à la réflexion sur l’aménagement du territoire

Cet ouvrage rassemble les actes du colloque d’Amiens (30 septembre – 1er octobre 2010) organisé en partenariat par le Conseil national de l’Inventaire général du patrimoine culturel (ministère de la Culture et de la Communication), la Région Picardie, le Centre national de la fonction publique territoriale, l’InTRu (Interactions, transferts, ruptures artistiques et culturels, et l’université François-Rabelais, Tours.

Comment traiter l’espace périurbain aujourd’hui ?

En tant que « symptôme » d’une nouvelle urbanité, le périurbain pose problème et suscite de vives controverses, dans le champ scientifique comme dans la sphère politique. Nombreuses sont aujourd’hui les études du bâti et des formes urbaines qui doivent traiter d’un vaste territoire périurbain gravitant autour d’un centre. Or ces espaces ne se laissent pas caractériser aussi facilement que des parties de ville plus compactes et circonscrites. L’intérêt à réfléchir aujourd’hui sur ce sujet est lié aussi à une demande du politique confronté au périurbain : ce sont souvent à ces échelles nouvelles que sont les communautés urbaines, communautés de communes ou d’agglomération, régions, que se concentre l’action des élus ; ces échelles doivent être, en amont, bien documentées et théorisées par les chercheurs.

Un ouvrage destiné aux chercheurs, aux aménageurs et aux élus.

Les différentes contributions de spécialistes transcrites dans cet ouvrage reprennent les objectifs du colloque : introduire la démarche scientifique dans les actuelles politiques urbaines et culturelles portant sur le périurbain ; mieux construire le concept de périurbain en histoire de l’architecture, en rapport avec les autres sciences de l’homme et de la société ; réfléchir aux approches et aux méthodes d’analyse des inventaires en situations périurbaines ; mieux penser les rapports théoriques et pratiques entre les processus d’urbanisation, les projets de valorisation, les projets d’urbanisme, les politiques urbaines et culturelles, la création artistique, l’histoire de l’architecture et les inventaires du bâti et de l’espace périurbains.

Auteurs

Actes du colloque d’Amiens, 30 septembre-1er octobre 2010.

Organisé en partenariat avec le Conseil national de l’Inventaire général du patrimoine culturel (ministère de la Culture et de la Communication),
la Région Picardie, le Centre national de la fonction publique territoriale,
l’InTRu (Interactions, transferts, ruptures artistiques et culturels,
Équipe d’accueil 6301, université François-Rabelais, Tours).

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Les auteurs

René Anger, Arlette Auduc, Philippe Ayrault, Isabelle Barbedor, Sofie Boonen, Laurent Cailly, Benoit de Geyer, Anne Diraison, Bertrand Folléa, Annie Fourcaut, Sidney Jézéquel, Johan Lagae, Thierry Lochard, Benoît Melon, Jean-Baptiste Minnaert, Marie Muselle, Vincent Négri, Pascale Poupinot, Frédéric Pousin, Francis Rol-Tanguy, Édith Roux, Bernard Toulier, Philippe Vergain.

Extrait

Dépasser les jugements de valeur

Le périurbain est une dynamique interterritoriale, un complexe système d’interfaces. Phénomène décrit dès les années 1940, le périurbain est morphologiquement distinct de la banlieue, et a été longtemps confondu avec le rurbain. Espace hétérogène et discontinu, ce mixte urbain-rural a été qualifié de ville diffuse, de ville émergente, ou encore de tiers-espace. Il est constitué d’espaces ruraux devenus parfois interstitiels, voisinant avec des objets architecturaux et urbains récents, et en englobe d’autres, plus anciens. Les géographes définissent le périurbain par sa situation dans l’orbite fonctionnelle d’une agglomération, par l’interpénétration des zones urbanisées et des espaces naturels ou agricoles, par sa faible mixité fonctionnelle et sa faible densité bâtie. L’INSEE définit comme périurbaines les communes qui n’appartiennent pas à une agglomération au sens de la continuité du bâti, et qui envoient au moins 40 % de leurs actifs travailler chaque jour dans une aire urbaine. Le périurbain concernerait le quart du territoire français et plus de dix millions de ses habitants. Afin de le qualifier, les démographes ont créé un territoire statistique aux composantes volontairement restreintes (habiter, travailler) et aux formalisations par conséquent instables, dans lesquels les historiens de l’architecture puisent de nouvelles clés de lecture, notamment réticulaires, sans pour autant s’y reconnaître totalement.

Jean-Baptiste Minnaert

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Pour une méthode de diagnostic des espaces périurbains

L’objet de notre réflexion n’est pas de livrer ici, clé en mains, une méthode de diagnostic, mais plutôt d’exposer les enjeux, les objectifs et peut-être aussi les moyens à mettre en œuvre pour l’inventer. En effet, pour rester fidèle à cette aventure de l’esprit qui anime l’Inventaire général du patrimoine culturel, il s’agit encore et toujours de faire preuve d’imagination, oserais-je dire d’ambition, pour inscrire enfin nos travaux dans le champ des recherches des sciences humaines.

Isabelle Barbedor

 

Fiche technique

Parution : Mars 2013
Couverture souple à rabats
Format : 21 x 27 cm
176 pages
66 images

Collection cahiers du patrimoine

Informations complémentaires

Poids 1,763698097479 kg